Vous vous interrogez sur le don d’organes après votre mort ?
Il est essentiel de se positionner de son vivant. Le prélèvement d’organes n’est possible que dans de rares circonstances. Selon l’Agence de la Biomédecine, cela concerne moins de 1% des personnes qui décèdent à l’hôpital.
Parlez-en à vos proches. C’est la seule et unique façon de faire connaitre votre choix, car c'est vers eux que l’équipe médicale se tournera pour savoir s’il est possible d’envisager un don d’organes après votre mort.
Vous pouvez également entreprendre les démarches pour obtenir une carte de donneur d’organes. Attention, cette carte n’a pas de valeur légale, elle donnera simplement une indication aux familles et à l’équipe médicale.
>> Obtenir la Carte de donneur d’organes– Service-public.fr
L’état du droit est ainsi : tout le monde est considéré comme un donneur potentiel sauf celui qui a exprimé de son vivant son opposition. Il existe un registre national des refus que consulte l’équipe médicale avant d’interroger la famille.
>> Formulaire d’inscription au Registre national des refus
La décision du don d’organes appartiendra à votre famille. Afin d’éviter de placer vos proches dans une situation délicate, pouvant générer des conflits entre les différents membres de la famille, faites connaitre votre position.
De nombreuses personnes s’inquiètent de l’état dans lequel sera rendu le corps à la famille après le prélèvement d’organes. Le ou les prélèvements sont des actes chirurgicaux effectués par un personnel compétent, et il est apporté le même soin qu’à une personne vivante. Les incisions sont refermées. En cas de prélèvements des cornées, elles sont remplacées par des lentilles transparentes.
Association française des familles pour le don d’organes
Le Triangle,
26 Allée Jules Milhau à Montpellier.
Tél : 07 88 52 04 97
Mail : contact.affdo@gmail.com
